
Une Eglise universelle
Les Actes des Apôtres racontent : « La multitude des croyants n’avait qu’un cœur et qu’une âme. » Mais cette volonté de fraternité parfaite ne supprime pas les tensions. Un débat divise les apôtres : pour Pierre et Jacques à Jérusalem, les jeunes communautés chrétiennes doivent rester fidèles à la Loi juive. A Antioche, Paul ne veut pas imposer la Loi juive à tous les païens convertis car, pour lui, c’est faire obstacle à l’annonce de l’Evangile.
Un premier concile à Jérusalem en 49 décide de supprimer tout ce qui fait obstacle à la conversion des païens. Le concile proclame que seul le Christ est sauveur et affirme que personne n’est obligé de devenir juif pour être chrétien (Ac.15).
Après le concile de Jérusalem, l’Eglise s’affirme « universelle » au service de tous les hommes. Pierre accepte les arguments de Paul : « Dieu veut le salut des païens. » Le concile de Jérusalem est un moment décisif pour l’avenir de la religion chrétienne.
« Il n’y a plus ni Juif, ni Grec, ni homme libre, ni esclaves, car tous, vous êtes par la foi, fils de Dieu, en Jésus-Christ. » Epître aux Galates 3, 28
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