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Le monde juif, berceau du christianisme

Aux premiers temps de l’évangélisation, la « Bonne Nouvelle » se diffuse parmi les Juifs. Certains d’entre eux se demandent si le christianisme est une secte juive parmi d’autres, ou bien quelque chose de neuf.

Le jour de la Pentecôte : ce jour-là, les apôtres reçoivent le don de l’Esprit et proclament aussitôt, que Jésus, Fils de Dieu, Messie annoncé par les prophètes, est ressuscité. Plus de 3000 personnes sont baptisées : elles forment la première communauté chrétienne. La Pentecôte marque la naissance de l’Eglise, à Jérusalem.

Au début, les chrétiens sont juifs parmi les autres Juifs car ils respectent la Loi juive. Les disciples de Jésus se considèrent d’abord comme des Juifs car ils parlent araméen (c’est la langue que parlaient les Juifs du temps de Jésus), fréquentent le Temple et les synagogues. Ils respectent les interdits alimentaires (le porc par exemple) et sont circoncis. Mais progressivement, ils forment une communauté qui se différencie des autres Juifs.

On les reconnaît à trois rites particuliers. Les Juifs qui croient en la résurrection de Jésus se réunissent à part. Ils se souviennent des paroles de Jésus et refont ses gestes :

- le baptême ;

- l’imposition des mains qui donne l’Esprit ;

- la fraction du pain (que nous appelons aujourd’hui « eucharistie ») qui rappelle le dernier repas de Jésus avec ses disciples.