
LE MONDE ENTIER CONDAMNE LE COUP D'ETAT EN BIRMANIE
Dans la jeune démocratie d'Asie du Sud-est avec à sa tête le prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, les militaires ont pris le pouvoir ce dimanche et maintenu en détention la présidente de la République.
Des messages de condamnation ont fusé de partout dans le monde et le conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence dès demain mardi sur le sujet. "Ces développements portent un coup dur aux réformes démocratiques en Birmanie", dit le secrétaire général de Nations unies, Antonio Guterres. Du côté de l’Europe, la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a demandé le rétablissement du gouvernement civil de même que la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues depuis hier.
Le ministre fédéral de la Coopération Gerd Müller quant à lui craint déjà pour la situation déjà alarmante de la minorité musulmane du Rohingya. "Environ un million de Rohingyas ont fui le Myanmar pour le Bangladesh, la grande majorité d'entre eux devant se débrouiller dans les conditions les plus difficiles dans les camps."
Même si le coup d’Etat s’est passé dans le calme, les véhicules blindés positionnés à plusieurs endroits des rues de la capitale Naypyidaw et de la capitale économique Rangoun sont les signes de ce retour au pouvoir des militaires.
La présidente Aung San Suu Kyi encore très populaire dans le pays a demandé au peuple de ne pas accepter la prise de pouvoir par l’armée. Et donc même si les partisans de l’armée ont défilé dans les villes aujourd’hui pour manifester leur soutien à l’armée, nous pouvons toujours scruter de nouvelles réactions du côté de la Birmanie.
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