Prévue pour le 13 mars 2021, la ziarra annuelle de Léona Niassène est jusque-là maintenue. Un communiqué du collectif d’organisation a été rendu public depuis le 01 février. Le communiqué informe de la tenue de la ziarra sous le ndigueul du Khalife général de Léona Niassène.

Les sénégalais ont encore en souvenir la vidéo du guide religieux de la zone mettant en garde les autorités du pays sur toutes décisions pouvant faire suspendre la tenue prochaine de l’édition 2021 de leur ziarra. Il faut dire que cette période de pandémie qui en constituait l’unique obstacle la demeure encore avec des chiffres record qui inquiètent chaque jour les populations. Les nouvelles mesures prises par les autorités maintiennent les régions de Dakar et Thiès sous couvre-feu mais le trafic interurbain n’est pas interrompu entre ces régions épicentre de la pandémie et le reste du pays. De quoi craindre avec les flux de personnes provenant de ces zones l’établissement d’un nouveau foyer de la pandémie.

Même si la situation de pandémie est donc un point de discorde, il faut dire que ce foyer religieux en fait aussi une raison de la rencontre car il sera question d’adresser des prières à Allah pour l’éradication de la pandémie. Le magal de Touba qui draine plus de monde avait été tenu en période de pandémie et si l’on se base sur les chiffres avancés par les autorités sur la pandémie, on était bien loin de la situation actuelle. Egalement, selon les chiffres du ministère de la santé après la tenue du Magal, rien n’a lancé penser qu’il ait eu un effet multiplicateur sur la pandémie. Ce que beaucoup craignait.

La nouvelle donne aujourd’hui c’est le retour de restrictions surtout pour les rassemblements même dans un cadre privé. De quoi se dire que des tractations doivent déjà commencer pour convaincre de la faisabilité ou pas de ce rendez-vous religieux.

Le communiqué du collectif d’organisation a fait mention d’une conférence de presse du Khalife général dans les prochains jours. D’ici là, l’évolution de la pandémie dans notre territoire pèsera de part et d’autres (autorités étatiques et autorités religieuses) pour une appréciation de cette position actuelle de maintien de la ziarra.