LES SACREMENTS DE GUERISON
I - RECONCILIATION
En fait ce sacrement est appelé de différentes façons, qui toutes, nous aident à mieux en percevoir le sens :
· Sacrement de conversion : nous sommes appelés à changer, à revenir vers Dieu.
· Sacrement de pénitence : par une démarche personnelle, nous nous reconnaissons simples pécheurs.
· Sacrement de la confession : nous exprimons devant le prêtre tous nos « manquements » à l'amour de Dieu.
· Sacrement du pardon : le prêtre nous donne le pardon et la paix de Dieu.
· Mais son plus beau nom est le sacrement de la Réconciliation : ce nom souligne la joie de Dieu quand il accueille un pécheur qui revient.
Le soir de Pâques, Jésus se montra à ses apôtres et leur dit : « Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus... » (Jean 20, 22-23).
Seuls les prêtres peuvent pardonner les péchés au nom du Christ.
Se confesser est toujours une démarche difficile, nous avons du mal à reconnaître nos fautes. Mais n'est-ce pas aussi une chance que Dieu nous offre pour repartir sur un chemin de paix ?
Nous ne sommes pas enfermés dans nos actes ; Dieu nous fait confiance et c'est bien là notre espérance. Son amour est plus fort que nos difficultés et nos échecs, nos infidélités et nos défaillances.
Il donne bien plus que ce que nous avons demandé : il fait de nous des Fils !
Dieu est ce Père de l'Évangile qui nous attend, nous ouvre grands ses bras pour nous embrasser.
Dieu fait alliance avec les hommes. Nous sommes libres d'accepter ou non cette alliance.
Mais quand nous le voulons, le sacrement de Réconciliation est là pour nous aider à restaurer notre relation avec Dieu, qui était rompue par des actions, des pensées ou des paroles.
II - ONCTION DES MALADES
La maladie et la souffrance ont toujours été parmi les problèmes les plus graves qui éprouvent la vie humaine. Dans la maladie, l'homme fait l'expérience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude.
La maladie peut conduire à l'angoisse, au repliement sur soi, parfois même au désespoir et à la révolte contre Dieu. Elle peut aussi rendre la personne plus mûre, l'aider à discerner dans sa vie ce qui n'est pas essentiel pour se tourner vers ce qui l'est.Très souvent la maladie provoque une recherche de Dieu, un retour à Lui.
Le sacrement de l'Onction des malades a pour but, de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d'une maladie grave ou de la vieillesse, et de lui apporter réconfort, paix et courage.
Ce sacrement est d'abord, comme tous les autres, un sacrement de la Foi.
« Je suis éprouvé ; je crois que Dieu s'intéresse à moi ; je me tourne vers lui dans mon épreuve ; je m'en remets à lui ».
Ce sacrement est aussi une célébration communautaire : il doit susciter un rassemblement fraternel de la « famille » humaine et chrétienne, autour d'un de ses membres souffrants.
L'Église tout entière pour les malades, les malades pour l'Église tout entière, dans le Christ souffrant et ressuscité...
C'est bien au nom du Seigneur Jésus que l'Église propose l'Onction des malades.
Le prêtre ou l'évêque impose les mains et marque le chrétien de l'huile des malades en disant : « Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l'Esprit-Saint. »
Force, lumière, pardon de Dieu, sérénité, paix : telles sont les grandes richesses offertes par Dieu à qui demande avec foi à recevoir l'Onction des malades.
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