LE MOUVEMENT ANTI-CONDÉ LANCE UN APPEL AUX MANIFESTATIONS
Pendant que le gouvernement guinéen annonce une prorogation de l'état d’urgence pour 30 jours, renouvelant ainsi l’interdiction des rassemblements, le FNDC (Front national de défense de la constitution) fait un appel aux manifestations à partir du 29 septembre prochain.
Prévu pour ce weekend, le début de la campagne électorale de la présidentielle du 18 octobre s’annonce très mouvement. Plus les jours avancent, plus la tension monte pour les anti-condé qui ont prévu de descendre dans les rues pour une marche pacifique afin de contester la candidature d’Alpha Condé qui veut briguer un troisième 3e mandat.
Le président sortant après avoir fait voter en mars dernier une nouvelle constitution qui parait-il remet les compteurs à zéro, est accusé de non respect de la constitution qui limite le nombre de mandat présidentielle à un maximum de deux successifs.
Le FNDC parviendra-t-il à mobiliser les populations sachant que les dernières manifestations ont été sabotées par l’union des forces démocratiques de la guinée ?
Par ailleurs une correspondante de RFI rapporte que Sydia Touré président de l’union des forces républicaines (UFR) affirme « comment comprendre qu’il ait l’état d’urgence jusqu’à la veille des élections. C’est justement pour bloquer ce genre de manifestation et cela, nous ne l’accepterons pas, car concomitamment le RPG (rassemblement du peuple de Guinée-parti au pouvoir) a la possibilité de continuer à faire tranquillement sa campagne sous couvert des forces de défense et de sécurité, donc on ne l’admettra pas ».
Fort de ce qui précède, le porte-parole du FNDC confirme en ces termes que même en pleine crise sanitaire les manifestations auront bel et bien lieu. « Oui aux manifestations masquées d’autant plus que nous sommes soucieux de la santé de la population. On a débloqué plus de 294 Masques, c’est bien possible de manifester autant plus que c’est plus qu’une pandémie, c’est l’existence même de l’Etat ».
Soulignons que l’année dernière des manifestations meurtrières avaient éclaté en Guinée lorsque le projet d’Alpha Condé avaient été soupçonné.
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