
LE MALI AU LENDEMAIN DU SOMMET D’ACCRA
L’ancien président nigérian GOOLUCK Jonathan médiateur de la CEDEAO, doit à nouveau se rendre à Bamako au Mali la semaine prochaine, pour s’assurer des avancées vers la transition civile du CNSP, (conseil national pour le salut) institué par les militaires pour gouverner le pays.
Les chefs d’Etat de la CEDEAO n’ont finalement pas accepté les propositions présentées par la junte, après une réunion à huis clos de longue durée.
En effet, parti rencontrer la délégation de la CEDEAO à accra au Ghana avec pour objectif de la convaincre à lever les sanctions économiques et d’accompagner la transition dans le pays, le chef de la junte Assimi GOITA est rentré bredouille. Aucun accord n’a été conclu. L’organisation ouest-africaine maintient toujours sa position sur la nomination rapide d’un président et d’un premier ministre civil.
La CEDEAO a réitéré les sanctions économiques contre le pays, l’embargo sur les flux commerciaux et financiers ainsi que la fermeture des frontières.
La charte de transition adoptée qui stipule pourtant dans son article 8 que le président et le vice-président doit être une personnalité civile ou militaire et juste après dans l’article 9 clarifie que le président et vice-président de la transition ne sont pas éligible aux élections présidentielles, laisse perplexe le chef de la junte qui doit poursuivre ses entretiens avec les civiles afin de voir comment prendre en comptes les observations inflexibles de la CEDEAO.
Des points de divergences sont notés, l’heure est aux ajustements. La junte a-t-elle l’intention de défier la CEDEAO ou doit -elle mettre de côté la charte ?
La CEDEAO deviendra-t-elle flexible face à ses exigences ou maintiendra t’elle sa position ? En tous cas des chapitres sur le Mali sont encore à écrire.
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