CIV: 4 CANDIDATS RETENUS POUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 31 OCTOBRE PROCHAIN
Hier lundi dans la soirée, le conseil constitutionnel a rendu public la liste des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle du 31 Octobre.
4 candidats ont été retenus, sur 44 candidatures reçues sur la table du conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, il s’agit du président sortant Allassane Ouattara, de l’ex-président Henri Konan Bédié, de l’ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan, et de Kouadio Konan Bertin (KKB) qui ont obtenu le nombre de parrainage citoyen requis pour la recevabilité de la candidature.
Par contre de nombreux hommes forts de l’opposition ivoirienne ont vu leur candidature rejetée, a l’instar de l’ancien président de l’assemblée nationale Guillaume Soro, et de l’ex président Laurent Gbagbo.
Prenant acte de sa validation à la candidature Henri Konan Bédié ancien président Ivorien a dénoncé «la validation de la candidature de M. Allassane Ouattara et l’exclusion arbitraire et anti-démocratique des leaders politiques majeurs, notamment Guillaume Soro, Mabri Toikeuse, Mamadou Coulibaly, et de Marcel Amon-Tanoh ».
Par ailleurs, à quelques jours de l’élection la situation s’annonce tendue avec l’éventualité d’une crise post-électorale dans le pays, si l’on prend en compte cet appel fait par l’ex première dame de la république : « Je considère qu’il n’est pas encore trop tard, nous pouvons nous asseoir pour définir des modalités acceptables pour tout le monde. Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle crise en Côte-d’Ivoire pour des élections ».
Contrairement à l’opposition qui dénonce une candidature illégale du président sortant et affirme que la constitution ne lui permet pas de se présenter pour un troisième (3e) mandat, Allassane Ouattara lui soutient que cette même constitution lui donne le droit d’un 3e mandat car la promulgation de la constitution de 2016 a remis les compteurs à zéro.
Rappelons le 18 Août dernier le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres avait lancé un appel aux parties prenantes, à résoudre leurs différends par un dialogue et à créer un environnement propice à une élection pacifique, inclusive et crédible.
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