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ACCUSATION CONTRE SONKO, UNE OCCASION POUR REVOIR LA LOI SUR LA CRIMINALISATION DU VIOL

Cette affaire sordide de « DSK » à la Sénégalaise est à tirer au clair et dans les brefs délais. Des avocats alertaient déjà sur le danger dans la précipitation avec laquelle la loi de sur la criminalisation du viol a été adoptée.

Personne n'est en sécurité avec une prescription de 3ans, une instruction dont personne ne maîtrise le début ni la fin et une peine pouvant aller jusqu'à la réclusion à perpétuité. A côté, la question des mandats de dépôt servis à tout azimut est encore loin de trouver une solution.

En droit sénégalais, le viol est défini comme un : « acte de pénétration sexuelle de quelque nature que ce soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. »

La preuve du consentement est tributaire de la volonté et des moyens des partis et laissée bien sûr à l’appréciation des juges.

Jusqu'ici, le viol était considéré comme un simple délit passible de cinq à dix ans de prison. Désormais, les auteurs de viol et d’actes pédophiles seront jugés par la chambre criminelle et risquent une peine allant jusqu’à la réclusion à perpétuité. Rajoutons que la loi traite également des attentats à la pudeur avec recours à la violence.

Pour cette affaire qui secoue le Sénégal, La justice doit aller jusqu'au bout tout aussi dans l'intérêt du Candidat Sonko, de celui de l’accusatrice, que dans l'intérêt du peuple sénégalais. Nous avons besoin de découvrir si cela est un piège la monstruosité de personnes sénégalaises comme nous et pour qui rien n'est à négliger pour faire tomber un opposant. On veut aussi connaître leur visage comme ils ont affiché celui de Sonko si jamais il s'avère que tout ceci est une machinisation pour décrédibiliser un adversaire politique. Et nous espérons juste que la loi sera tout aussi sévère pour eux.

D'un autre côté, le candidat Sonko a fait face jusqu'ici. Il s'est défendu dans beaucoup de dossiers. On le pense assez responsable pour tenir encore. Ce scénario certains l'ont imaginé depuis longtemps car étant le seul moyen aujourd'hui possible pour éjecter Sonko de la scène politique. On appréciera tous avec la suite des événements, les éléments du dossier dont disposent le procureur et qui ont nécessité la demande de lever de l’immunité dont jouit le Président de PASTEF. On espère pour lui qu'il aura assez d'arguments pour se tirer d'affaire car seul l'établissement formel d'un mensonge sur toute la ligne de l'accusatrice peut le sauver. Car pour lui ses partisans ne craignent pas la prison, ils craignent plutôt l'effritement _dans la conscience de nombreux concitoyens_ du modèle Sonko.

Après lui qui d’autre sur la liste ?

Même si nous reconnaissons à toute loi ses objectifs et limites en termes de dissuasion, cette nouvelle loi peut-être une aubaine pour personnes mal intentionnées avec des objectifs de salir des réputations dans un pays où la présomption d’innocence ne rentre pas encore dans la conscience collective.